Impossible de faire de la généalogie sans rencontrer un jour ou l’autre des problèmes de déchiffrage d’actes anciens. La lecture régulière, répétée et surtout progressive des documents de l’Ancien Régime peut bien sûr contribuer à l’apprentissage individuel de la paléographie. Mais cela peut sembler long au chercheur impatient ou à celui qui travaille sur les archives numérisées en ligne, un peu moins faciles à lire. Quant à celui qui sort des registres paroissiaux pour se plonger dans les documents notariés, il rencontre de nouvelles difficultés liées aux abréviations professionnelles, et ressent le besoin d’un outil pour l’aider.
Apprendre à lire plus vite et mieux qu’en étant laissé seul face aux textes, tel est le but de cet ouvrage de paléographie moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Il vient utilement prolonger le livre déjà paru chez le même éditeur, Déchiffrer les écritures de nos ancêtres, qui reprend surtout des textes de la première moitié du XIXe siècle.
Décès, disparitions, et successions en généalogie (3ème édition)
Naissance, mariage, décès : voilà la trilogie des actes essentiels en généalogie, les trois bases nécessaires à toute quête d’ascendance. Mais l’acte de décès, le plus difficile à dater et localiser, échappe souvent aux recherches. D’abord parce que la plage de temps à explorer peut être particulièrement vaste : un ancêtre peut mourir à vingt ans comme à cent. Ensuite parce que cela peut survenir n’importe où : au cours d’un voyage ou d’une guerre. Enfin parce que le décès peut n’avoir jamais été enregistré, et que c’est un acte judiciaire tardif qui remplacera l’acte d’état civil manquant.
Un guide répertoriant les pistes de recherche possibles et donnant des conseils pratiques était donc indispensable.