Décès, disparitions, et successions en généalogie (3ème édition)
Naissance, mariage, décès : voilà la trilogie des actes essentiels en généalogie, les trois bases nécessaires à toute quête d’ascendance. Mais l’acte de décès, le plus difficile à dater et localiser, échappe souvent aux recherches. D’abord parce que la plage de temps à explorer peut être particulièrement vaste : un ancêtre peut mourir à vingt ans comme à cent. Ensuite parce que cela peut survenir n’importe où : au cours d’un voyage ou d’une guerre. Enfin parce que le décès peut n’avoir jamais été enregistré, et que c’est un acte judiciaire tardif qui remplacera l’acte d’état civil manquant.
Un guide répertoriant les pistes de recherche possibles et donnant des conseils pratiques était donc indispensable.
Ces ancêtres oubliés : domestiques, nounous, gens de maison
En 1900, il y avait en France davantage de domestiques que de fonctionnaires. Le mot salarié lui-même était associé à l’idée de domesticité. Les familles qui employaient ces hommes et ces femmes n’ont souvent gardé d’eux que le souvenir de leurs prénoms. Et les descendants des nounous, jardiniers, chauffeurs, gens de maison… connaissent parfois mieux le nom des anciens maîtres que le parcours de vie de leurs propres aïeux.
Pourtant, des pistes généalogiques existent, des informations biographiques peuvent être retrouvées en archives.
Deux scoops avec ce nouveau livre : des analyses et des classements des noms de famille par la fréquence, jamais publiés jusqu’ici, sont donnés sur quatre siècles : 1650, 1750, 1900 et 2000.
Ces palmarès ont été établis à partir :
des nouvelles données de l’Insee mises en ligne ce mois-ci sur la période 1991-2000, qui prolongent celles établies il y a vingt ans sur 1891-1990
des bases de données généalogiques de Geneanet (6 milliards d’ancêtres en ligne) pour 1750 et 1650
En clair : de quoi suivre les noms de famille et leurs évolutions sur quatre siècles, une première !