Par curiosité, nous avons tous cherché un jour, sur les bases Internet consacrées à la guillotine, si l’un de nos ancêtres n’avait pas eu la tête tranchée sous la Terreur. Mais la Révolution ne se limite pas à l’échafaud et à la noblesse. Elle a concerné majoritairement le tiers-état (peuple et bourgeois). Ce guide vous donne les clefs d’entrée vers les documents d’époque, formant aux archives départementales des fonds distincts, rarement explorés par les généalogistes.
Si votre famille vivait dans des régions « à risque » (l’Ouest, Lyon, le comtat venaissin, etc.) ou si elle avait déjà quelques petits biens (sans être pour autant très fortunée) ou si ses membres savaient lire et écrire (même difficilement), vous pouvez les retrouver :
- parmi les victimes de la période (au-delà des condamnés à mort, plus d’un demi-million de personnes ont été emprisonnées entre 1793 et 1794)
- parmi les émigrés (qui ne sont nobles que dans 18 % des cas)
- parmi les membres des premières municipalités et des différents comités révolutionnaires, les gardes nationaux et les volontaires des armées de la République
- parmi ceux que l’on pourrait qualifier de « profiteurs », c’est-à-dire les acheteurs de biens nationaux, parfois simplement des paysans arrondissant leurs lopins avec les terres saisies au clergé ou aux condamnés.
Le guide fournit toutes les pistes pour retrouver au mieux vos ancêtres et les événements locaux de la période révolutionnaire à partir des archives (1790-1800).
Les liens entre la Hongrie et la France sont anciens. Ainsi, des officiers hongrois ont migré en France sous Louis XIV et ont créé ici les premiers régiments de hussards. En sens inverse, au XVIIIème siècle, des Alsaciens et des Lorrains sont partis vers l’Est avec leurs familles et ont contribué à repeupler la plaine du Banat, au nord-ouest de l’actuelle Hongrie.