Raconter en images la vie des enfants sous l’Occupation est inédit.
Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d’avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s’amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d’internement où les enfants juifs sont parqués avant d’être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c’est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l’exode, de se cacher si on est juif, c’est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l’absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO.
L’historien comme le généalogiste ont besoin de la paléographie pour déchiffrer les écritures
anciennes. Or, en Alsace, les difficultés de lecture sont liées non seulement à l'écriture et aux abréviations, mais aussi à la langue utilisée. On y rencontre du vieux français, de l'allemand gothique (Spitzschrift ou Sütterlinschrift), du vieil allemand ou du latin. Un ouvrage dédié à cette région est donc indispensable.
À la veille des commémorations de la Grande Guerre, il était indispensable de permettre aux historiens et aux généalogistes de retrouver les souvenirs du « grand-père qui a fait 14 ». Pas seulement son nom, mais le détail de ce qu’il a pu vivre pendant quatre ans.