Raconter en images la vie des enfants sous l’Occupation est inédit.
Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d’avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s’amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d’internement où les enfants juifs sont parqués avant d’être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c’est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l’exode, de se cacher si on est juif, c’est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l’absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO.
L’Allemagne et la France se sont affrontées à trois reprises en l’espace de soixante-dix ans. Ces conflits ont augmenté en intensité, en horreur, en durée et en étendue géographique. Raison pour laquelle la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le premier de ces affrontements, a été oubliée. Non pas parce qu’elle a été perdue.
Mobilisation massive, invasion du territoire, bombardements intensifs des villes assiégées, déroute d’armées entières et capture de prisonniers sans nombre…