Ces ancêtres oubliés : domestiques, nounous, gens de maison
En 1900, il y avait en France davantage de domestiques que de fonctionnaires. Le mot salarié lui-même était associé à l’idée de domesticité. Les familles qui employaient ces hommes et ces femmes n’ont souvent gardé d’eux que le souvenir de leurs prénoms. Et les descendants des nounous, jardiniers, chauffeurs, gens de maison… connaissent parfois mieux le nom des anciens maîtres que le parcours de vie de leurs propres aïeux.
Pourtant, des pistes généalogiques existent, des informations biographiques peuvent être retrouvées en archives.
Deux scoops avec ce nouveau livre : des analyses et des classements des noms de famille par la fréquence, jamais publiés jusqu’ici, sont donnés sur quatre siècles : 1650, 1750, 1900 et 2000.
Ces palmarès ont été établis à partir :
des nouvelles données de l’Insee mises en ligne ce mois-ci sur la période 1991-2000, qui prolongent celles établies il y a vingt ans sur 1891-1990
des bases de données généalogiques de Geneanet (6 milliards d’ancêtres en ligne) pour 1750 et 1650
En clair : de quoi suivre les noms de famille et leurs évolutions sur quatre siècles, une première !