«Moi, M’dame, j’veux savoir d’où j’viens », répond Gabriel, treize ans, au professeur lui demandant pourquoi il venait au club de généalogie de son établissement scolaire.
La Journée internationale des droits de l’enfant et l’Unicef affirment aussi que la connaissance des origines est constructive pour les jeunes.
La généalogie, qui favorise le « vivre ensemble » à tous les niveaux, est par ailleurs une activité au fort potentiel éducatif (histoire, géographie, littérature, langues, organisation d’un travail en groupe ou individuel...).
Tenter d’en apprendre plus sur la vie professionnelle de nos aïeux est l’un des défis auxquels les généalogistes ont grand plaisir à être confrontés. Découvrir un ancêtre « officier de santé», « chirurgien barbier », « artiste vétérinaire » ou « maîtresse sage-femme » fait partie des surprises que nous réserve la généalogie, d’autant que nous ne comprenons plus ce que recouvraient ces appellations autrefois.
Les décorations civiles et militaires : De la révolution à nos jours
On peut s'intéresser aux décorations pour de multiples raisons. D'abord en tant que décoré, car l'histoire de la distinction qui vous a été remise devient une partie de votre histoire personnelle. Ensuite en tant que collectionneur, puisque les médailles constituent, avec leurs rubans, de beaux objets à conserver. Aussi en tant qu'historien, parce que les décorations racontent visuellement une histoire militaire et sociale, qu'elles évoquent une époque déterminée et des titulaires qui ont pu marquer leur temps. Enfin en tant que généalogiste, ils sont de plus en plus nombreux aujourd'hui ceux qui cherchent, à travers une médaille retrouvée dans un grenier, à étoffer un pan de leur histoire familiale et à compléter leur arbre avec des informations biographiques nouvelles liées à l'obtention de la distinction.