Raconter en images la vie des enfants sous l’Occupation est inédit.
Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d’avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s’amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d’internement où les enfants juifs sont parqués avant d’être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c’est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l’exode, de se cacher si on est juif, c’est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l’absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO.
Numéro spécial 1914-1918 - Votre ancêtre Poilu sur Internet - Hors-série n°38
C’est une histoire méconnue. C’est une histoire que nos Poilus ont préféré taire à leur retour du front. Pourtant, cette histoire, récente, nous concerne directement car elle a marqué chaque famille : chacun a, dans ses aïeux, un ou plusieurs parents mobilisés pour ce qui fut la Première Guerre mondiale.