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Avec ce fascicule, nous allons découvrir la situation de chaque catégorie de paysans (laboureurs, manouvriers, vignerons...), de chaque profession, sur l’échelle sociale. À travers quelques exemples, nous allons voir comment, sur plusieurs générations, les familles d’agriculteurs pouvaient s’extraire de leur condition, s’élever socialement ou parfois régresser.
Epuisé
Autrefois, beaucoup de gens vivaient à la campagne. Des nobles, qui n’habitaient pas forcément un château ou un manoir, des bourgeois, des rentiers, des ecclésiastiques, des officiers royaux et de seigneurie (notaires, greffiers…), un médecin, parfois un maître d’école, des marchands, des artisans, et surtout une masse de paysans.
En effet, si la population française était composée de plus de 80 % de ruraux, près de trois habitants sur quatre de la campagne étaient des travailleurs de la terre. Ceux-ci constituaient le fondement même de la société de l’ancienne France, d’abord parce qu’ils produisaient l’essentiel de la richesse du pays, ensuite parce que la vie du village dépendait avant tout de leur travail dans les champs et dans les fermes.
Mais la paysannerie, loin d’être uniforme, apparaît extrêmement variée. Si l’on s’en tient aux critères de la profession, du revenu, de la propriété ou de la fortune, la situation socio-économique des paysans paraît simple et fortement hiérarchisée : une majorité de « petits » (manouvriers, petits laboureurs, vignerons…), et une minorité de « gros » (fermiers receveurs de seigneurie, fermiers laboureurs, marchands laboureurs…). En réalité, la place occupée par chacun dépend de critères plus complexes, où interviennent le travail, le mérite, l’instruction, l’ambition, les relations et la mobilité.
Epuisé