La jeune Alsacienne Alice Schickler n'a pas dix-huit ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Elle décide, et son intention est clairement annoncée dès la première ligne, le 31 juillet 1914, de tenir un journal pendant toute la durée du conflit, qu'elle espère courte. Neuf cahiers seront finalement rédigés.
Nombreux sont les généalogistes qui ont trouvé au détour de leur arbre un grand-oncle curé ou une grand-tante religieuse, car il n’était pas rare autrefois que plusieurs frères choisissent les ordres ou que des soeurs prennent le voile.