Sur huit millions de combattants français de la Grande Guerre, quatre millions ont été blessés, dont la moitié au moins à deux reprises, et 700 000 ont été réformés pour invalidité. Autant dire que toutes les familles ou presque sont concernées.
L’historien comme le généalogiste ont besoin de la paléographie pour déchiffrer les écritures
anciennes. Or, en Alsace, les difficultés de lecture sont liées non seulement à l'écriture et aux abréviations, mais aussi à la langue utilisée. On y rencontre du vieux français, de l'allemand gothique (Spitzschrift ou Sütterlinschrift), du vieil allemand ou du latin. Un ouvrage dédié à cette région est donc indispensable.