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En généalogie, on commence par collecter des noms, des dates, des lieux. Puis on veut découvrir le quotidien de ses ancêtres. S’ils ont été enseignants, la recherche est plus facile que pour d’autres professions, tant les fonds d’archives sont nombreux… et tant l’endogamie est fréquente : le généalogiste n’entame pas des travaux pour une seule personne mais souvent pour plusieurs.
Trois points qui suivent une signature ? Un compas et une équerre gravés sur une tombe ? Une écharpe chargée de symboles maçonniques retrouvée dans le grenier familial ?... Il n'en faut pas plus pour que le généalogiste se pose des questions sur l'ancêtre concerné : n'était-il pas franc-maçon ? Comment en savoir plus ?
Sur huit millions de combattants français de la Grande Guerre, quatre millions ont été blessés, dont la moitié au moins à deux reprises, et 700 000 ont été réformés pour invalidité. Autant dire que toutes les familles ou presque sont concernées.
Retrouver ses ancêtres dans les archives, c’est bien. Pouvoir montrer le résultat obtenu à sa famille, c’est encore mieux. C’est la cerise sur l’arbre généalogique !
Contrairement à ce qu’on prétend fréquemment, les Italiens ne sont plus insensibles à l’engouement actuel pour la généalogie. Ils contribuent eux aussi à gonfler désormais les rangs des passionnés.
Epuisé
Tenter d’en apprendre plus sur la vie professionnelle de nos aïeux est l’un des défis auxquels les généalogistes ont grand plaisir à être confrontés. Découvrir un ancêtre « officier de santé», « chirurgien barbier », « artiste vétérinaire » ou « maîtresse sage-femme » fait partie des surprises que nous réserve la généalogie, d’autant que nous ne comprenons plus ce que recouvraient ces appellations autrefois.
Naissance, mariage, décès : voilà la trilogie des actes essentiels en généalogie, les trois bases nécessaires à toute quête d’ascendance. Mais l’acte de décès, le plus difficile à dater et localiser, échappe souvent aux recherches. D’abord parce que la plage de temps à explorer peut être particulièrement vaste : un ancêtre peut mourir à vingt ans comme à cent. Ensuite parce que cela peut survenir n’importe où : au cours d’un voyage ou d’une guerre. Enfin parce que le décès peut n’avoir jamais été enregistré, et que c’est un acte judiciaire tardif qui remplacera l’acte d’état civil manquant.
Un guide répertoriant les pistes de recherche possibles et donnant des conseils pratiques était donc indispensable.
Epuisé
On peut hésiter, en faisant l’histoire de sa famille, à fouiller dans les archives des tribunaux. Ne risque-t-on pas de retrouver un ancêtre jugé pour vol ou homicide, condamné à la prison, déporté à Cayenne, voire guillotiné, illustrant de fâcheuse manière une branche morte de l’arbre généalogique ? Au-delà de cette réticence, rentrer dans les papiers du monde de la chicane, c’est aussi craindre de s’égarer dans le maquis des procédures et d’actes aux noms peu compréhensibles.
Epuisé
On a perdu l’habitude d’aller sur place dans les locaux des Archives Départementales et c’est un tort, car ce qui est accessible par Internet ne représente que 3 % à 4 % des documents conservés et que les Archives Départementales dispensent des cours et des conférences que tous les généalogistes pourraient suivre avec profit.
Epuisé
Les commémorations de la Grande Guerre ont incité beaucoup d’entre nous à accomplir un travail de mémoire sur celui ou ceux de leurs ancêtres qui avaient combattu en 1914-1918. Passer à l’écrit pour transmettre à la famille et aux plus jeunes ce qui a été appris sur « le grand-père qui a fait 14 » est un désir de plus en plus partagé.
Votre généalogie vous emmène au Grand-Duché de Luxembourg !
Si les racines de vos proches parents vous mènent au Grand-Duché, vous devrez appréhender de nouvelles règlementations en matière d’archives et de protection de la vie privée, et probablement de nouvelles langues. Dans l’hypothèse où vos origines luxembourgeoises sont plus lointaines, il vous faudra surmonter l’écriture des actes en latin. Ce livre est là pour vous aider à avancer, pas à pas, dans les différentes possibilités et types d’archives disponibles en salle au Grand-Duché de Luxembourg, ainsi que sur Internet.
Avoir des ancêtres juifs de France ou d’ailleurs, que l’on connaisse déjà leur existence, qu’on la soupçonne ou qu’on la découvre au cours de ses recherches, est toujours source de questions.
Le déchiffrage du génome humain finalisé en 2003 a ouvert le champ à de nouvelles disciplines, dont la généalogie génétique.
Nous portons tous dans notre ADN notre famille, notre histoire généalogique et même archéologique. Il est possible non seulement de connaître la proportion de nos ancêtres issus des différentes régions du monde à l’âge du bronze, mais aussi de retrouver des cousins contemporains ou de lever des énigmes généalogiques sur les cinq derniers siècles. Pour les adoptés, l’ADN peut être un outil dans la recherche de leurs origines et leur permettre de retrouver des membres de leur famille biologique.
Epuisé
La généalogie basque n’est pas chose facile : le rôle prépondérant de la maison (etxe), point d'ancrage de toutes les traditions, la transmission du patrimoine à travers les aînés garçon ou fille (primogéniture), le sort réservé aux cadets et les changements fréquents de nom patronymique peuvent dérouter le chercheur.
La transmission familiale d'un bien et ses évolutions Le fonds des hypothèques
En généalogie, la première chose que le cadastre vous apporte, ce sont des indications sur la fortune foncière personnelle de votre ancêtre : le type de biens qu’il possède (champs, bois, appentis, vignes, maisons, etc.), leur valeur, leur date d’achat ou de revente... Vous avez sous les yeux, en une seule page, toute une vie d’acquisition : est-il né pauvre et mort riche ou vice-versa ?